Fairy Tales
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Et si les contes de fées n'étaient pas que des histoires ?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Partagez
 

 Red, quand la proie devient prédateur ♥

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Messages : 11
Date d'inscription : 22/10/2012
Localisation : Sur tes traces

Tous mes secrets...
Âge: 19 ans
Talent: Traquer/manipuler
Métier: Tueuse à gages ♥
Red Riding Hood
Red Riding Hood
Prédatrice plutôt que proie ♥
MessageSujet: Red, quand la proie devient prédateur ♥   Red, quand la proie devient prédateur  ♥ Icon_minitimeDim 29 Sep - 3:55


RED Riding Hood



Red, quand la proie devient prédateur  ♥ Red_210


    Carte d'identité


    Âge : 19 ans.
    Objet fétiche : Une cape rouge ou plus généralement un habit rouge.
    Talent particulier : Traquer, manipuler.
    Métier : Tueuse à gages.
    Groupe : Lost ones



A quoi je ressemble

Tu perçois d'abord un bruissement puis tu aperçois un habit rouge qui disparaît au coin de la rue et me voilà devant toi. Le petit chaperon rouge en chair et en os se trouve devant vous, moi quoi. D'ailleurs, comme ce n'est pas donné à tout le monde de me voir d'aussi près en étant toujours bien vivant, je vous conseille vivement d'en profiter et de m'observer... après tout il parait qu'on forme les légendes sur bases de racontars ! Tout d'abord... il y a mes yeux, ils sont fascinants, n'est-ce pas ? Enfin moi je les trouve fascinants, j'ai déjà faillit me perdre dans la contemplation de mon reflet tellement je les trouve beaux. Deux orbes couleur de mer, ou alors semblable à un ciel sans nuage, ça dépend de votre imagination du moment, des yeux bleus en somme. Mais attention ! Ce ne sont pas de bêtes yeux bleus, parce que les miens sont uniques ! En effet, quand vous les regardez attentivement, vous pouvez apercevoir une pupille comme celle d'un chat ou d'un serpent, une pupille allongée qui fiche parfois des sueurs froides. Il parait que j'ai un regard déstabilisant, un regard qui semble pouvoir sonder les tréfonds de votre âme, un regard qui est souvent habité par une inquiétante lueur sauvage, presque animale m'a-t-on dit un jour. Maintenant il parait aussi que j'ai un regard d'ange, une note de douceur et de délicatesse dans ce monde de brute... Je comprends toujours pas ce qu'avais fumé la fille qui m'a sorti ça. Bref, j'ai donc un magnifique regard qui peut tout aussi bien vous faire faire d'effroyables cauchemars comme de jolis rêves, cependant le premier qui ose rêver de moi, je le découpe en morceaux, vous êtes prévenus.

Ensuite... qu'est-ce qui est important ? Ah oui, les cheveux ! Il parait que ça aide à décrire quelqu'un. J'ai donc de beaux cheveux blonds comme les blés et qui sont aussi soyeux qu'ils le paraissent. Généralement je les tresse pour faciliter le boulot. Après tout, ça le fout assez mal de se retrouver à égorger quelqu'un et de laisser tremper ses cheveux dedans, une véritable crasse à faire partir après ça. Le sang dans des cheveux blonds voir presque blancs par moment, c'est une horreur. Remarquez pour la coloration ça donne plutôt pas mal, un petit côté dangereux il parait.

Après il y a le visage dans son ensemble, un visage délicat parfois à l'air presqu'enfantin. On m'a souvent dit que je semblais avoir conservé une part de mon âme d'enfant, de lorsque je faisais encore partie du conte. Un visage innocent et agréable, doux aussi. Mais je ne vois pas en quoi, personne ne peut dire ça après avoir vu mon visage lors d'une séance de traque, il parait qu'il reflète la joie à l'état pure. Une joie malsaine qui dérange parce qu'elle signifie que je suis près de mon but et donc prête à tuer.

Il y a aussi le corps, qui lui, n'a plus rien d'enfantin. J'ai des courbes et des rondeurs là où il faut, un corps de femme, un corps menu et dont on ne perçoit pas la force alors que pourtant je peux vous mettre à terre en moins de dix secondes. Il y a aussi cet habit rouge qui contraste tellement avec le reste. Tout en moi est pâle, les cheveux, les yeux, la peau et soudain cette tâche rouge qui remplit tout l'espace et qui hypnotise parce que grâce à elle on sait qui je suis. Pour le reste les vêtements de travail restent les mêmes, tout est noir chez moi à part ce rouge, une chemise noire, un pantalon noir, des gants noirs, des bottes noires que parfois deviennent des cuissardes noires. Parfois je varie les plaisirs et alors ma cape devient noire tendant qu'autre chose devient rouge. Les couleurs du démon m'a-t-on déjà dit, et je ne peux contredire parce que j'en suis certainement une des apparences.



Tu me cherches ?

Ma vie se résume au rouge. Une jolie couleur n’est-ce pas ? Rouge comme le sang, parce que c’est mon métier après tout. Je tue pour de l’argent et c’est un métier qui rapporte bien, j’ai de quoi vivre aisément et ça me plait. J'aime le rouge, c'est une belle couleur et je suis comme elle, fougueuse, sauvage, mortelle. Je suis rouge et le rouge est moi, c'est simple à comprendre, non ? C'est vraiment le point essentiel à comprendre chez moi, ce rouge m'enivre et me fascine. Si je me coupe, je peux rester pendant des heures, pour autant que la blessure soit profonde, à regarder tout ce rouge, ce rouge synonyme de vie. Vie qui s'en va ou vie qui reste. J'ai tendance à jouer avec la vie d'ailleurs, voir jusqu'à quel point je peux la repousser dans ses derniers retranchements.

Pour ce qui est du reste, je ne suis pas quelqu'un de très recommandable. Je l'ai été, à une époque. Mais tout cela était il y a bien longtemps. Je n'ai plus rien de la gentille et naïve petite fille que j'étais alors, trop de choses ont changés, mon monde s'est détraqué ainsi que ma personnalité. Avant j'étais tout ce qu'il y a de plus charmante, une petite fille chaleureuse, un rayon de soleil. Tout en moi évoquait cette chaleur, mon sourire, mon chaperon rouge, mes cheveux couleurs de blé. Aujourd'hui c'est tout l'inverse, je suis froide, comme un glaçon et tout en moi l'évoque à nouveau. Mon sourire glacial et si rare, ma cape toujours rouge mais d'un rouge évoquant plus la mort que la vie, mes cheveux devenus blonds presque blancs, si froid. Je n'ai plus de chaleur en moi, je suis comme une coquille vide qui se meurt peu à peu.

S'il y a quelque chose qui est resté de mon moi de l'époque et qui s'est même accentué, c'est mon obsession pour le loup. Un sentiment de possession qui s'est retrouvé accentué par sa disparition, parce qu'après tout il est moi. Je suis capable de tout pour pouvoir enfin le retrouver, et je m'en donnerais tous les moyens possibles et inimaginables. Oui, une passion destructrice pour celui qui m'a abonnée.

La destruction... c'est tout moi ça. Je me détruit mais je détruit aussi. Je sombre petit à petit mais j'entraine les autres avec moi, parce que je ne vois pas pourquoi je serai la seule à sombrer. J'aime détruire, j'aime tuer, une autre passion que je me suis découverte mais ce que j'aime par-dessus tout avant la destruction c'est le chaos qu'elle engendre, un sombre chaos dans lequel mon monde baigne. Et puis ce chaos entraine la souffrance et cette souffrance j'y suis devenue accro. Comme une toxico en manque, il me faut la souffrance des autres pour que la mienne me paraisse moindre.

Il y a aussi des côtés moins sombres chez moi, par exemple j'aime beaucoup m'amuser. Peu importe comment évidemment, aussi bien en traque que sur la piste de danse, mais il faut que je m'amuse. Peut-être pour oublier le reste, juste quelques instants ? Une ivresse dans laquelle je me plonge avec délice. L'amusement est primordiale pour moi, il me permet de trouver le plaisir. Je peux aussi bien le trouver grâce à la poudre blanche qu'au sexe ou encore au meurtre. Sans doute encore mes continuelles pulsions destructrices.

Et que serais-je également si je ne pouvais pas être une excellente manipulatrice ? J'aime manipuler les autres à ma guise, m'en servir des marionnettes comme j'ai été utilisé aussi autrefois. Une chose que je me suis juré autrefois, ne plus jamais dépendre de quelqu'un, ne plus jamais me retrouver à avoir besoin d'être dominée, manipulée, je préfère mener la danse. Et puis je ne fais pas vraiment de mal, je fais juste le nécessaire pour retrouver ma fin fin heureuse parce qu'au fond, si je fais tout ça c'est simplement parce que je me suis perdue et qu'il faut que je me retrouve. Il faut simplement que je cesse d'être malheureuse.


Ma vie...


Tout le monde connait l’histoire du petit chaperon rouge, de sa mère-grand et de son foutu loup. Je ne pense pas qu’il soit encore utile de la présenter c’est à chaque fois pareil, le chaperon rouge se fait avoir et finit dévorée par le grand méchant loup avant de se faire sauver par un chasseur du coin. Tout le monde connait cette version adorable dans laquelle le chaperon finit par se dire qu’elle ne quittera plus jamais le chemin pour passer par les bois… foutaises tout simplement. Je peux vous le dire, après tout c’est quand même moi qui subit cette saleté d’histoire à chaque fois ! Dis comme ça, mon histoire à l’air d’une promenade de santé, je suis mignonne avec une jolie cape rouge, gentille, adorable, et en prime je me fais sauver à chaque coup par un gentil chasseur… Idyllique, hein ? Mais quelqu’un sait à quel point se faire dévorer par un loup peut être… addictif je dirais ? Non, évidemment que personne ne le sait, après tout on ne se fait généralement pas dévorer souvent… enfin bref ! Tout ça pour dire que, moi, je n’ai jamais rien demandé à ce crétin de chasseur ! Je ne voulais pas spécialement être sauvée même si à chaque fois ça signifiait que l’histoire devait recommencer. Et l’histoire recommençait bel et bien à chaque fois sauf… sauf un jour, le loup n’est tout simplement pas venu me dévorer. Crétin de loup, vous trouvez ça juste vous ? Déserter son rôle comme ça, m’abandonner sans un mot après quelques siècles d’entente cordiale ? Parce qu’après tout, nous ne faisions que jouer un rôle, en coulisse on s’entendait plutôt bien, nous étions même amis ! Et du jour au lendemain il a tout arrêté ! Sans une seule explication. Je me suis sentie trahie, abandonnée, humiliée même ! Alors j’ai tout plaqué moi aussi. Après avoir tenu mon rôle bien gentiment pendant si longtemps, je me suis enfuie de mon conte. Après tout, le petit chaperon rouge sans son loup, ce n’est plus un conte. Déjà que mon happy end tant désiré n’arrivait jamais, là ça a encore été pire. Figurez-vous qu’une aussi longue collaboration ça laisse des traces et que, comme une idiote, j’ai fini par tomber amoureuse de ce foutu loup.  Je sais bien que c’était stupide, ma grand-mère n’a pas arrêté de me le répéter pendant longtemps mais c’était plus fort que moi. Le voir se faire tuer par ma faute à chaque fin du conte c’était déjà pénible mais c’était mieux que rien, au moins il était là… mais quand il n’est plus venu, mon monde s’est tout simplement écroulé.

C’était ma vie d’avant, celle où les contes avaient encore leur happy end. Je l’ai cherché pendant longtemps, je voulais savoir ce qu’il était devenu, je le veux toujours d’ailleurs mais… mais la pratique est bien plus difficile à appliquer. Alors pour passer le temps, j’ai complètement changé de vie, de proie je suis passée à prédateur. On retrouve plus facilement les chasseurs en devenant comme eux, en pensant à leur manière. J’étais le pauvre petit chaperon rouge et je suis devenue une sorte de grand méchant loup. Ça ne s’est pas passé immédiatement, c’est sûr, c’est devenu progressif. A force de le chercher j’ai commencé à devenir douée pour traquer les autres et trouver leur piste alors j’en ai fait un métier. Les tueurs à gages ou chasseurs de primes, c’est comme vous préférez, sont des gens très recherchés en temps de guerre, les demandes affluent et le boulot est bien payer. Une affaire rentable en somme, en ce moment j’ai plusieurs personnes à rechercher mais j’ai une célèbre. Une ancienne amie, Blanche-Neige. Il parait qu’elle a tué quelqu’un. J’ai longuement hésité avant d’accepter ce boulot mais… en affaire, les amis ne comptent pas, il n’y a que des personnes à traquer. Je ne sais pas comment je réagirais quand je me retrouverais face à elle, après tout nous avons autrefois été amies et je ne crois pas qu’elle soit capable d’une telle atrocité mais après tout, si j’ai changé à ce point, elle peut être devenue une meurtrière et dans ce cas-là, mon travail c’est de l’arrêter, peu importe les moyens. Enfin... pour en revenir à mon histoire, je recherche toujours activement le loup, il ne pourra plus m'échapper bien longtemps, je finirais bien par le retrouver et je pourrais peut-être enfin retourner tranquillement à mon conte. C'est mon voeu le plus cher, enfin je crois. De toute façon, l'avenir nous le dira.



Juste pour savoir



Prénom/pseudo : Lily
Âge : 19 ans
Comment as-tu connu le forum ? : Fonda'
Présence (7/7) : Mmm... 5/7
Code : Validé
Un p'tit mot pour la fin ? : Il pleut...





Revenir en haut Aller en bas
 

Red, quand la proie devient prédateur ♥

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Fairy Tales :: Royaume de la paperasse :: Présentations des personnages :: Personnages accomplis-